Abdelkader MANA
Autoportrait du temps qui passe...
Le 18 décembre 2009, soit le 1er Mouharram 1431, commence le nouvel an musulman.
A Essaouira rien ne l'annonce, sinon le tapage des tambourins par les enfants de notre quartier.
Le soir venu j'ai croisé à derb Laâlouj des enfants qui sautent par dessus un feu de joie.Hier, le 26 décembre, partout je croise des groupe de dakka, adolescents et enfants parcourant la ville avec leurs tambourins.
En me rendant à la zaouia des Hamadcha j'y découvre Dabachi en train de diriger une séance de Rzoun de âchoura où figure, entre autre, le tambourinaire Larabi des Halmadcha et maâlam Hayat des gnaoua.
La partie était très belle et bien maîtrisée.
Ils ont chanté en ma présence le couplet sur Alhyan qui valse dans la salle, celui sur le pèlerinage et celui sur la brassée de kif et la coupe de cristal. Après le chant tout le monde s'est levé pour jouer le pur rythme de la dakka.
En les observant, je me suis rendu compte qu'il ne s'agit pas de technique, mais d'un don inné qui relève de la fougue et du tempéremment de la personne: on a, ou on a n'a pas, le rythme dans le sang, dans les tripes.
C'est pourquoi on a chanté aussi
le couplet: " Mais que vient faire parmi nous le maladroit qui ne sait
point rythmer la mesure ?"
Commentaires
1. amassine le 29-07-2010 à 22:54:52 (site)
salut