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La route et le chemin de fer de Fès à Oujda via Taza passe par la voie de l'Innaouen.
Pour obtenir en 1914, cette jonction entre Maroc Occidental et Maroc Oriental, il a fallu à la France, non seulement vaincre les obstacles naturels, mais aussi briser par la force la résistance des nombreuses tribus environnantes. C'est l'un des avantages de cette montagne que d'offrir des ressources diverses, depuis les olives et les mûriers des basses pentes jusqu'aux vraies forêts et aux pâturages des hauteurs.
Le territoire des Branès se caractérise par l'abondance de l'eau si précieuse - avec la nappe pré rifaine - et par les mines de sel.
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De même que le drainage rattache le couloir de Taza au Sebou du côté Ouest, il le rattache au Moulouya du côté Est. La vallée de l'oued Innaouen recueille ainsi toutes les eaux du pays au niveau du barrage Idriss 1er .Cette brèche est une ligne de partage des eaux.
Le courant dérivé du front polaire autour de l'anticyclone des Açores donne des vents qui déversent leur pluie sur le Maroc Oriental et s'arrête au col dit "faj Touaher".
Par sa position la trouée de Taza a donc vocation de recevoir le maximum de précipitations. L'oued Lahdar transverse tout le pays Branès depuis la vallée de l'Innaouen jusqu'au sommet du mont Taïneste . C'est l'un des principaux affluents qui se déversent depuis les contreforts rifains sur l'oued Innaouen au fond de la trouée de Taza.
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Lorsque les travaux d'été sont en voie d'achèvement, que le maïs et le blé sont déjà sur pied, qu'une partie des récoltes est déjà stockée en réserve, alors commence la saison des fêtes.
Ces célébrations s'étalent sur deux mois. On entre dans la saison des fêtes le 31 juillet du calendrier julien (12 août du calendrier grégorien) ; on en sort à la fin du mois de septembre. Les travailleurs émigrés sont en congé chez eux, ils apportent l'argent qui fait tant défaut et leurs économies serviront au financement des fêtes. Ces périodes de réjouissances, ces festins de viande et de grains, sont le complément nécessaire à l'année d'économie agricole et à la période d'intenses activités des moissons et du dépicage, comme nous avons pu le constater chez les Branès au mois de mai 2008, lors d'un tournage de la série documentaire « la Musique dans la Vie ».
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« Chez les Branès, après
chaque moisson, des fêtes saisonnières ont lieu à « Barria » et à
Sidi Ahmed Zerrouq, que Dieu nous accorde sa bénédiction » nous dit Alilou, un moissonneur rencontré
chez les Branès.
La période des moissons s'étale de la mi-mai à la mi-juillet. Les moissonneurs trouvent l'embauche à la porte des bourgs ou le long des routes et des champs en déambulant par équipes de moissonneurs signalées par des roseaux qu'ils portent sur l'épaule. De ces roseaux ils tirent des doigtiers pour se protéger contre la morsure de la faucille.
Le propriétaire de la parcelle à moissonner fait appel à eux après négociation sur le montant du salaire, la composition des repas, et l'horaire du travail. Alilou nous précise à ce propos :
« Avant d'aller au souk pour y vendre notre force de travail au mouqaf, nous préparons doigtiers, salopette et faucille .C'est là que nous négocions avec le propriétaire du champ à moissonner la rémunération journalière qui varie d'un souk à l'autre. On moissonne le champ en contrepartie de l'hospitalité du propriétaire. On fait de même pour son voisin et ainsi de suite en allant ailleurs : à Oued Amlil, chez les Tsoul, ou les Ghiata. Quand le laboureur engrange ses gerbes, il ressent une joie secrète à moissonner et à rentrer son grain. Il est récompensé ainsi de ses longs et anxieux travaux agricoles. »
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Après dépicage et vannage, la paille est stockée, non pas dans un silo - Matmora - comme au sud marocain, mais dans une meule de paille cylindrique au dôme maintenu par un croisillon de cordes lestées de pierres.
Au moment de la conquête arabe, les plus importantes confédérations de tribus Branès sont, selon Ibn Khaldoun, celle des Âwraba, des Houara et des Sanhaja, qu'on retrouve encore aujourd'hui au voisinage de Taza. Au nord de cette vieille cité maghrébine, la tribu actuelle des Branès n'est que le résidu de l'une des deux grandes familles qui ont constitué la nationalité berbère : les Botr et les Branès. Ibn Khaldoun revient souvent sur cette dichotomie, qui lui sert à la fois à classer les tribus et à ordonner l'histoire du Maghreb, lorsqu'il évoque les évènements de la conquête arabe à la fin du 7ème siècle .
C'est à ce moment là
qu'entre en scène le chef berbère Koceila ,qui appartient au groupe
ethnique des Branès et à la tribu des Âwraba.
Koceila est l'un des trois héros de l'histoire de la conquête arabe du Maghreb, avec Uqba et la Kahéna. C'est sous son règne que les Âwraba ont résisté à la conquête arabe : Kceila El Âwrabi est à l'origine de la mort d'Oqba Ibn Nafiî. Grisé par sa victoire, Koceila s'empara de Kairouan en 683. L'armée arabe le poursuivit jusqu'à Moulouya, et ses soldats Âwraba ne s'arrêtèrent qu'à Volubilis.
Beaucoup d'entre eux iront par la suite s'établir dans la région de Taza où on les trouve toujours, dans cette contrée verdoyante du pré-rif, où poussent drus l'herbe et le bois épais.
Chez les Branès, la fraction Awraba est la première a avoir présenté son allégeance à Idris 1er à son arrivée d'Orient. Les berbères accueillirent Moulay Idris avec enthousiasme, car la croyance populaire en la baraka des descendants du Prophète était déjà bien enracinée au Maroc. C'est cet évènement initial que le moussem de Berria, qui se déroule autour d'un olivier sauvage millénaire, est sensé commémorer au temps des raisins et des figues. Berria, l'arbre géant sous lequel Moulay Idris aurait reçu la main de Kenza, la mère du fondateur de Fès, est à associer à l'arbre cosmique symbole de régénérescence printanière et d'éternelle jeunesse. C'est en ce lieu même que la tribu berbère des Awraba s'était ralliée à Moulay Idriss, à son arrivée d'Orient, pour diffuser l'Islam au Maroc.
Et c'est à l'ombre de cet immense oléastre dénommé « Barria », que chaque 12 août, les Awrabaer commémorent pendant une semaine le passage d'Idriss Ier sur leur territoire à son arrivée d'Orient.
Ce moussem qui commémore un évènement historique inaugural de la dynastie Idrisside au Maroc se tient chaque mois d'août, durant une semaine entière, comme nous l'explique Mr. Abdelkader Zeroual, avocat établi à Taza, et qui fait office de moqadem de Berria dont il est lui-même originaire :
«C'est dans cette région qu'était arrivé Moulay Idris, et c'est ici même qu'Abdelhamid, le chef des Awraba, lui avait accordé sa fille Kenza. C'est de là que Moulay Idris avait entamé sa conquête du Maroc, jusqu'à son arrivée à Volubilis dans la région de Zerhoun.
Les Awraba, qui font partie des Branès, englobent actuellement les communes rurales de Taïnest, des Gouzate, ainsi qu'une partie de la commune de M'sila.
La tribu des Awraba se compose de tout cet ensemble. Le moussem de Berria qui s'y déroule est le lieu de rassemblement des récitants du saint Coran. À chaque fois que la pluie fait défaut, on y procède à des prières rogatoires et à des appels à la miséricorde divine.
Durant une semaine entière, toutes les sourates du Coran sont psalmodiées en ce moussem et sous cet olivier sauvage et millénaire. Les gens des tribus y affluent de partout. Ils y sont approvisionnés gracieusement en nourritures. Les offrandes sont accordées pour plaire à Dieu seul. C'est peut-être la seule région du Maroc où on t'accorde encore l'hospitalité au nom de Seigneur. De sa naissance à nos jours, l'état de grâce a toujours caractérisé ce pardon de « Barria ». Le surplus d'offrandes en nourritures et en sacrifices est confié au garant du parvis sacré, pour approvisionner le moussem de l'année suivante. La tribu se charge de compléter l'approvisionnement du moussem. »
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C'est sous cet arbre sacré, dit-on, que le chef des Awraba aurait accordé sa fille Kenza à Idris 1er. Pour cette raison les Awraba se considèrent, encore de nos jours, comme les gendres de Moulay Idris et en tirent une certaine fierté. C'est de là qu'il serait allé fonder la dynastie Idrisside à Volubilis. C'est une coalition de tribus berbères, dont les Awraba constituaient le noyau qui appuya la cause d'Idris 1er.
En tout cas, celui qui est connu comme le fondateur de la dynastie Idrisside au Maroc fut proclamé Imam par les Awraba en l'an 789, d'après ce que nous en dit l'auteur de « Rawd Al-Qirtâs » (le Jardin des Ecritures) :
« L'Imam Idriss, premier imam souverain du Maghreb, se montra en public dans la ville d'Oualily (Volubilis) le vendredi quatrième jour du mois du ramadan de l'année 172. La tribu des Awraba fut la première à le saluer Souverain ; elle lui donna le commandement et la direction du culte, de la guerre et des biens. À cette époque Awraba était la plus grande des tribus du Maghreb ; puissante et nombreuse, elle était terrible dans les combats. De toute part on venait en foule lui rendre hommage.Bientôt devenu puissant, Idris 1er se mit à la tête d'une immense armée composée des principaux d'entre les Zénèta, Awraba, Sanhaja et Houara. »
Les Branès possèdent encore la hampe et la soie du premier étendard que Moulay Idris avait confié à ses alliés berbères Awraba à Volubilis.
La plupart des habitants pratiquent l'agriculture de montagne d'une manière générale, ainsi que l'élevage de caprins, d'ovins et de quelques bovins. Leur économie est également fondée d'une part sur l'émigration et d'autre part sur l'engagement dans les rangs des Forces Armées Royales :
« Au départ, raconte le retraité Rouan Abdessalam, je me suis engagé dans l'armée française, et j'ai passé deux ans en Indochine et deux ans en Allemagne, pendant l'occupation, jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale.
J'étais né en 1931. Nous avons émigré en France dans les années soixante-dix, pour acquérir les devises fortes qui nous manquaient ici. J'ai travaillé en France durant 22 ans. Après la retraite, je suis revenu ici, au Maroc, où nous organisons des fêtes pour tous moussem : celui de Sidi Ahmed Zerrouq, celui de Barria, ou encore celui de Sidi Othman à Amtghar. A chaque nouvelle année, sa fête. »
« A notre retour de France, nous confie pour sa part le vieux Allal el Oumali, on se rend en pèlerinage à Sidi Ahmed Zerrouq, que Dieu nous accorde sa bénédiction. A son patronage se rendent de nombreux cavaliers et pèlerins. On se rend aussi à la « Lama de Barria » aux Gouzate. »
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La zaouia de Sidi Ahmed Zerrouq jouait un rôle d'étape de caravane entre Fès et Melilla : en effet, la route Fès-Taza allait autrefois jusqu'à Melilla. Florissante au Moyen âge, cette voie est citée par Ibn Battouta qui l'a suivie. C'est par elle que s'introduisit à Fès le velours vénitien que l'on y trouve encore. Si, à partir de l'occupation française en 1914, la Zaouïa a perdu son rôle d'étape de caravane entre Fès et Melilla, elle continue d'être un lieu de pèlerinage fréquenté au mois d'août par la communauté émigrée originaire des Branès et des Tsoul. En effet, au moussem de Sidi Ahmed Zerrouq qui a lieu au mois d'Août, après la période des moissons, toutes les tribus affluent. Le moussem qui dure trois jours est animé par les cavaliers Branès, Tsoul et Ghiata.
Sidi Ahmed Zerrouq El Bernoussi est né dans la tribu des Branès en 1442. Dans sa quête du savoir théologique et mystique, son itinéraire est celui des maîtres spirituels de son temps. Après s'être imprégné de l'ordre mystique de la Chadiliya et du savoir théologique de la Qaraouiyne de Fès, il se rendit en pèlerinage au Moyen Atlas auprès du maître Soufi Sidi Yaâla, puis à Sidi Bou Medienne de Tlemcen, et de là à Bougie où il aura ses premiers disciples. A son retour de la Mecque, il s'établit dans l'ancienne oasis libyenne de Mestara, où il mourut dans sa retraite en 1494.
Pour les amis de la légende, c'est plutôt le fils qui serait enterré en bordure de la Méditerranée en Libye, et c'est le père qui serait enterré ici-même, chez les Branès, où sa dépouille aurait été amenée de Fès sur une jument.
Les monts des Tsoul et des Branès forment les derniers contreforts du Rif, s'étendent sous l'aspect de plateaux mamelonnés au dessus de la plaine. Pour les Branès, leur territoire se divise en deux parties : la montagne et la plaine. Les Bni Bou Yaâla et les Âwraba habitent la partie montagneuse. Les Taïfa et les Bni Faqous, la plaine (Louta).
En partant de Taza nous traversons d'une manière transversale le pays Branès jusqu'à Taïnest au nord de la tribu Branès : nous passons d'abord par la saline avant d'escalader les mamelons montagneux richement boisés qui traversent les communes de M'sila, Braha, Taïfa, Traïba et Bni Ftah.
On peut diviser les Branès en deux parties : la partie montagneuse et la plaine. La partie « plaine » commence au couloir de Taza-Oujda jusqu'au sanctuaire du grand soufi Sidi Ahmed Zerrouq qui a des racines profondes dans la région. Quant à la partie montagneuse, elle commence au niveau de Sidi Ahmed Zerrouq-M'sila, jusqu'à Taïnest qui constitue le sommet le plus élevé de la chaîne montagneuse et dispose du couvert forestier le plus dense : pins d'Alep, pins sis, acacias, lentisques, caroubiers. Et dans leurs parcelles, les vieux sédentaires Branès plantent amandiers, pommiers, abricotiers, ainsi que de nombreux autres arbres fruitiers. Le souk de Had M'sila, avec ses pique-bœufs perchés aux arbres, constitue la limite tangible entre plaine et montagne. L' humidité élevée, jointe à une température relativement douce, explique les forêts nombreuses et denses : chênes dans les régions basses, cèdres, sapins et pins sur les sommets les plus élevés, thuyas enfin dans les secteurs moins arrosés de l'Est.
En montagne « l'optimum de peuplement » est vite atteint et dépassé, elle doit périodiquement déverser sur la plaine sa surcharge d'hommes. Ces montagnes qui fournissent traditionnellement l'armée en soldats réguliers, fournissent en émigrés l'autre rive de la méditerranée.
Les toitures des maisons sont ici recouvertes d'ardoises de schiste. Elles sont de type Jbala, les seuls au Maroc dont le toit est à double pente et recouvert de chaume. Ce qui conforte le sentiment de convergence physique et humaine tout le long de ces massifs :
« Dans notre région des Tsoul et des Branès, nous dit un moissonneur, après avoir jeté les fondements, les paysans recouvrent leurs toitures en tuiles de pierre. Alors que ceux qui sont riches recouvrent la leur de briques et de béton armé. Nous nous contentons, pour notre part, de retirer du sol des tuiles de pierre. Depuis nos ancêtres et jusqu'à nos jours, c'est la manière de bâtir chez les Branès, les Tsoul, et les Ghiata. »
Ici, chanter c'est semer la parole sage. Le poète, tel le journaliste de la tribu, traite de toutes les préoccupations de la vie quotidienne : cherté des prix qui « brûlent » au souk, pénurie d'eau, sécheresse, ou encore conflit du Moyen Orient.
C'est Mohamed Doukkali qui nous raconte le patrimoine des Branès :
"Leurs chants accompagnent les fêtes depuis toujours. On y joue l'Ahidous comme les Bni Warayen, la seule différence c'est que nous chantons en arabe et eux en berbère. Nous appelons nos déclamations « semence ». Chaque déclamation est suivie d'une percussion Ahidous. »
Quoique chantant en dialecte Jebli, les Branès sont ici influencés par le style berbère du Moyen Atlas tout proche. Il s'agit de l'Ahidous, ce mélange de poésie et de danse. Quand le poète fait signe qu'un nouveau chant est prêt, on se tait, on s'arrête. L'improvisation poétique de Doukkali - ce Zajal populaire et savoureux - est une véritable chronique de la vie villageoise. La langue d'expression est arabe, mais le style rappelle étrangement les déclamations poétiques des troubadours berbères du Haut Atlas.
C'est que les Branès, situés aux premières marches entre pays Jbala et pré-rif, sont eux-mêmes d'anciens berbères précocement arabisés du fait de leur position à la lisière de la trouée de Taza, sur la voie des grandes migrations en provenance de l'Orient arabe.
Abdelkader Mana
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Commentaires
1. corail le 06-05-2010 à 18:18:23 (site)
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C'est une grande chance d'aimer et connaître à ce point son propre pays.
Ma famille paternelle vient de Hongrie. Je n'y suis jamais allée, et tout ce que je sais du sujet c'est qu'à une époque on parlait de l'Empire Austro-Hongrois ... Ça ne va pas très loin !
2. Jakin le 07-05-2010 à 06:53:56 (site)
Compliments pour la photo du jour et bonne continuation......
Jakin,
3. anaflore le 07-05-2010 à 07:07:52 (site)
bravo pour la photo du jour
4. PERLEDEROSE9 le 07-05-2010 à 07:49:36 (site)
Bonjour, félicitations pour la photo du jour. Beau document qui nous permet de mieux connaitre le Maroc. bonne journée. PERLEDEROSE9
édité le 07-05-2010 à 08:50:02
5. Massin le 24-05-2010 à 01:04:49
Salut et Azul,
merci pour ces infos sur les branes. J´ai envie d ´attirer votre attention sur un livre d´un ancien ami originaire de Taza et qui vivait au japon.
Le titre du livre est: Souvenirs d´ enfance d´un enfant des Branés. Edité au Japon. L´auteur s´appele Mohammed Errafia Albarnoussi.
Un amazigh (berbere) en Allemagne
6. karimux le 21-07-2010 à 16:42:39
Salam wa alikom,
Je viens de découvrir votre blog et j'en suis très ravi.
Je suis bernoussi de Tainest et votre article est une mine d'or d'information.
Bonne continuation.
7. AkMo. le 02-03-2011 à 17:01:55
Bonjour.Si ça se trouve, on est cousins tous les deux!.en tout cas je vous félicite pour ce travail de documentation que vous faites sur ce sujet qui nous passionne.en ce moment c'est un travail d'archéologie(voire de paléontologie)qu'on fait vu les siècles d'oubli qui entourent notre "histoire",nos us et coutumes,notre patrimoine vestimentaire(je me rappelle-étant petit-d'admirables bijoux de femmes);l'art du haidous tend lui aussi vers l'extinction!.j'ai mis en hommage, quelques clips sur you tube.L'aperçu historique que vous avez présenté est exhaustif.Il rend compte de certains récits d'historiens arabes(ibn khaldoun,notamment).Il vous revient le mérite de l'avoir élaboré,et je vous en remercie.Il rest un travail intellectuel qui nous interpelle tous:Un ouvrage sur L'Art Folklorique Oral des Branès.Haïdous.bien amicalement salut.a+
8. Albarnosse le 13-12-2011 à 10:36:48
J ai lu avec attention ,la dissertation sur les Branes,Sidi Ahmad Zerrouq,Idriss et surtout les Awraba.
La signification historique est difficile a etablir,mais l aspect anthroplogique et historiographique de Rawd Al qirtas et sa reprise par Le Capitaine Trenga dans les Archives Berberes 1914-1915 se trouve en gros .Avec les temoignages recueillis aupres des contribules branes le tableau se complete.
Personnellement je vois dans la LAMMA d Sidi Ahmad zerrouq la survivance d un rite agraire ante-islamique , qui a ete instrumentalise pour l historiographie d Idriss Premier.Toujours est-il que le peu d information contradictoire d ailleurs au sujet d Idriss laisse la porte ouverte a l imagination pour creer des legendes .
9. Anne-Lise Volmer le 26-03-2015 à 08:53:52 (site)
Bonjour Monsieur,
Ce blog devrait vous intéresser. J'y publie les lettres de mon grand-père Paul Gusdorf, qui fut légionnaire à Taza entre 1915 et 1919. Par le petit bout de la lorgnette, un chapitre un peu douloureux des relations entre nos deux pays...
Cordialement
AL Volmer-Gusdorf